Symptômes
Les fruits infestés ne brillent plus, s'affaissent notamment au niveau du pédoncule et se ramollissent par endroits. Une tache brune se forme avec présence d'une trace de ponction. Le noyau roule sous les doigts par simple pression. Plus tard, la totalité du fruit entre en putréfaction. A proximité du noyau, les larves blanches apodes peuvent être observées dans la pulpe décomposée et réduite en purée.

Nuisible
La mouche des cerises est un diptère pourvu d’ailes marbrées et d’un petit bouclier jaune qu’elle porte sur le dos. La période de vol a lieu en mai et en juin. Dix jours environ après le début du vol, les œufs sont déposés isolément sous l’épiderme des cerises à mi-maturité. Les larves en éclosent peu après et se nourrissent de la pulpe pendant l’été. L’hivernage s’effectue à l’intérieur du sol sous forme de pupe coarctée de couleur jaune paille.

Importance
La mouche des cerises est largement répandue, sa présence étant fonction des conditions climatiques. Elle peut causer d’énormes dégâts et le cas échéant, les cerises ne peuvent plus être utilisées qu’à des fins de distillation.

Symptômes
De petites taches rouges de la taille d’une lentille apparaissent à la surface des fruits, notamment au niveau de la cavité du calice et du pédoncule, ainsi que sur les pétioles et les branches. Le ravageur est visible en leur centre sous la forme d’une petite écaille grise de la dimension d’une tête d’épingle. En cas de présence massive, les symptômes se traduisent par la formation de croûtes galeuses de couleur gris cendré. Dans les cas extrêmes, l’écorce se déchire, les rameaux et les arbres étant fortement affaiblis.

Nuisible
Après s’être fixées sur la plante-hôte, les cochenilles restent immobiles pendant pratiquement toute la durée de leur vie, entièrement dissimulées sous un petit bouclier de protection plus ou moins rigide. L’hivernage s’effectue sous la forme de larves L1 diapausantes. Dès que les températures augmentent, les femelles subadultes peuvent donner naissance à plusieurs centaines de jeunes en l’espace de quelques semaines seulement. A partir de la fin juin, les petites larves quittent leur bouclier protecteur. En fonction des conditions climatiques, le pou de San-José peut produire entre 2 et 5 générations par an.

Importance
Le pou de San-José peut occasionner d’importants dégâts en affaiblissant les arbres qu’il colonise. Ce ravageur peut par ailleurs entraîner une diminution de la nouaison et du développement des fruits. Toute infestation doit impérativement être déclarée auprès des autorités compétentes.

Symptômes
Les pontes provoquent des symptômes d’atrophie au niveau des jeunes feuilles et de l’extrémité des rameaux. En cas d’attaque massive, non seulement la croissance des rameaux est stoppée, mais les feuilles se dessèchent et peuvent se détacher de l’arbre. Accessoirement, quelques écoulements de miellat excrété par les larves peuvent également être observés.

Nuisible
Le gros psylle du poirier est présent entre avril et juin. Il hiverne au stade adulte à l’intérieur de l’écorce. Au printemps, les œufs jaunâtres sont pondus sur la face inférieure des feuilles, le long de la nervure centrale, ainsi qu’à l’extrémité des rameaux. Dès que les œufs présentent une coloration jaune intense, les larves sont prêtes à éclore (moment optimal pour l'utilisation d’Envidor). Les larves sont plates, jaunâtres et leurs yeux sont rouges. À l’issue de la nymphose, des psylles ailés vont de nouveau pouvoir se développer. D’abord de couleur verte, ils prennent ensuite une coloration brun-rouge à brun-noir. Le psylle du poirier ne produit qu'une seule génération par an. Après la période de floraison, il quitte son hôte et débute sa migration.

Importance
Le psylle du poirier est largement répandu. Les dégâts occasionnés sont plutôt bénins, mais ils peuvent être amplifiés par un développement accru de fumagine consécutif à une production de miellat.

Forme ailée
2,3 à 3,7 mm, vert, partiellement des rayures plus sombres dans le sens de la longueur sur le dos.

Forme non ailée
2 à 4 mm de long, vert, tête brun clair, rayures plus sombres dans le sens de la longueur sur l'abdomen.

Sur les pommes de terre et de nombreux autres types de plantes, n'a pas d'autres hôtes

Classification
Pucerons, de type suceur ; vecteurs du virus

Parties de plante attaquées
Feuille

Symptômes
Les pucerons, souvent localisés sur la partie inférieure de la feuille, sont souvent plus évidents à observer que les dégâts des suceurs eux-mêmes. Ils excrètent dans un premier temps le miellat sur lequel les champignons noirs peuvent se développer. En cas d'atteinte importante de pucerons, les feuilles se recroquevillent et se décolorent. En cas de transmission de virus (voir ci-dessous), les symptômes de la maladie associée viennent s'ajouter.

Remarques
Outre les dégâts causés par leur état de suceur, les pucerons propagent également des virus (enroulement, virus A, M et Y).

Forme ailée
2 à 2,9 mm, animaux brun-clair ou brun-noir

Forme non ailée
1,5 à 3 mm de long, jaune pâle à vert, les antennes sont plus longues que le corps, 2 taches vert foncé caractéristiques dans la zone du siphon.

Sur les pommes de terre et de nombreux autres types de plantes, n'a pas d'autres hôtes

Classification
Pucerons, de type suceur ; vecteurs du virus

Parties de plante attaquées
Feuille

Symptômes
Les pucerons, souvent localisés sur la partie inférieure de la feuille, sont souvent plus évidents à observer que les dégâts des suceurs eux-mêmes. Ils excrètent dans un premier temps le miellat sur lequel les champignons noirs peuvent se développer. En cas d'atteinte importante de pucerons, les feuilles se recroquevillent et se décolorent. En cas de transmission de virus (voir ci-dessous), les symptômes de la maladie associée viennent s'ajouter.

Remarques
Outre les dégâts causés par leur état de suceur, les pucerons propagent également des virus (enroulement, virus A, M et Y).

Symptômes
Outre la déformation des rameaux courts et longs, les feuilles s’enroulent fortement sur elles-mêmes et les fruits sont petits et déformés.

Nuisible
D’abord de couleur jaune pâle, le puceron cendré du pommier prend ensuite une coloration brun-gris à gris-bleu et se couvre d’une fine poussière cireuse. Ses cornicules sont foncées. Peu avant la floraison, les pucerons émergent des œufs d’hiver qui ont été déposés isolément et dissimulés sur le vieux bois. Très vite, des colonies se forment. En règle générale, les dégâts sont occasionnés entre avril et juillet/août. Habituellement, le puceron cendré du pommier change d’hôte en été (par ex. en migrant vers des plantains).

Impact économique
Le puceron cendré du pommier est largement répandu. Ce ravageur étant à l'origine d’importants dégâts, il convient donc de le combattre rapidement.

Symptômes
A part la présence de miellat pouvant rester collé sur les plantes contaminées, aucun autre symptôme n’est visible.

Nuisible
Le puceron mesure entre 1 et 1,5 mm de long, est jaune-vert et a des yeux de coloration rouge foncé à brun. Il possède de nombreuses soies capitées sur le dessus de l’abdomen. Il hiverne sur les fraises sous forme ailée et non ailée mais lors d'hivers froids, ses populations peuvent être fortement décimées. Au printemps, le puceron jaune du fraisier colonise essentiellement les petites feuilles qui n’ont pas encore achevé tout leur développement, et ce principalement au niveau des nervures, des pétioles et des extrémités des rejetons.

Importance
Le puceron jaune du fraisier se rencontre fréquemment et est surtout répandu dans les régions viticoles (chaudes). Il est le principal vecteur de virus dans les fraisières. Les dégâts de succion ne sont quant à eux que secondaires.

Symptômes
Le puceron du houblon s’observe en colonisation dense sur les feuilles et les rameaux. Les parties infestées sont recouvertes d’importantes quantités de miellat.

Nuisible
Le puceron du houblon a une forme oblongue et une couleur pouvant aller du blanchâtre au vert vitreux. Il forme des colonies lâches. Les adultes éclosent pendant ou après la floraison et le pic de multiplication a lieu au début du mois de juin. Le puceron du houblon sévit sur les pruniers d’avril à juillet/août et migre ver le houblon en été.

Importance
Le puceron du houblon est vecteur du virus de la sharka.

Symptômes
Les feuilles jaunissent et tombent prématurément. De nombreux dépôts et écoulements de miellat sont visibles.

Nuisible
Le puceron farineux du prunier est de couleur vert pâle à gris pâle et est recouvert d'une pruinosité blanche d’aspect cireux. Ses pattes et ses cornicules sont mouchetées de points noirs. Il forme des colonies denses, le pic de multiplication ayant lieu au mois de juin.  Il sévit sur les pruniers, les pêchers et les abricotiers entre avril et juillet/août. En été, il migre vers les roseaux et les cypéracées.

Importance
Le ravageur se rencontre sporadiquement à l’échelle locale. Souvent, la production de miellat entraîne l’apparition de fumagine. Le cas échéant, le traitement doit être mis en place le plus tôt possible dès les premiers signes d’infestation.

Symptômes
En été, un épais dépôt blanc floconneux peut être observé sur les jeunes rameaux des pommiers, mais aussi sur les parties ligneuses plus âgées. Sous ce dépôt se cachent de nombreux pucerons qui libèrent un suc rouge lorsqu'ils sont écrasés. Les zones les plus propices à une infestation sont essentiellement les jeunes rameaux, les parties chancrées et les plaies de taille non traitées. Les tissus ligneux colonisés présentent des excroissances nodulaires. Ce chancre dû au puceron lanigère est similaire au chancre classique causé par le champignon Nectria galligena.

Nuisible
Le puceron lanigère, dont les sécrétions blanches cireuses sont particulièrement visibles, provoque des proliférations et boursouflures de type chancreux. Par son activité de succion, il cause des irritations au niveau des zones infestées, ce qui entraîne l’apparition des tumeurs chancreuses décrites précédemment. Le développement du puceron lanigère est favorisé par les conditions climatiques chaudes. La reproduction s’effectue sans fécondation. Le puceron lanigère hiverne sur le collet de l’arbre et peut également y générer des tumeurs chancreuses. En colonies sur les arbres, il peut également survivre à des hivers doux. Au cours de l’été, des femelles ailées assurent la propagation de l’espèce avec l’aide du vent. Un second pic de pullulation se produit à la fin de l’été.

Importance
Originaire d’Amérique du Nord, le puceron lanigère a été introduit en Europe vers la fin du XVIIIe siècle et figure aujourd’hui parmi les principaux ravageurs de la pomme sur l’Ancien Continent. Par son activité de succion, il peut provoquer de graves malformations et conduire à la mort de branches entières, voire de tout l’arbre. Tout comme les vergers clos et protégés du vent, les plantations exposées à des conditions climatiques chaudes et humides sont particulièrement menacées. La vulnérabilité des pommiers varie en fonction des variétés.

Symptômes
Les feuilles s’enroulent fortement sur elles-mêmes, notamment au niveau des extrémités des rameaux. Par ailleurs, les fruits peuvent également être souillés et englués par le miellat produit par les pucerons.

Nuisible
Le corps, les pattes et les cornicules du puceron noir du cerisier sont noir brillant ou brun foncé. Il sévit sur les cerisiers entre la période du débourrement et le mois d’août. En été, il migre vers le gaillet, la véronique, etc.

Importance
Souvent, la production de miellat entraîne l’apparition de fumagine. La présence d'abeilles attirées par le miellat pouvant compliquer la mise en place des traitements (la toxicité des produits pour les abeilles devra impérativement être prise en compte), il est essentiel d’intervenir le plus tôt possible dès que le seuil de tolérance est dépassé.

Symptômes
Groupés en colonies denses, les pucerons sont visibles sur la face inférieure des feuilles et sur les rameaux verts. Une importante production de miellat entraîne la souillure des fruits. En cas de forte infestation, la croissance des rameaux est réduite. L’apparition de déformations est rare.

Nuisible
Le puceron vert du pommier a un corps vert uni avec des pattes et cornicules foncées. L’hivernage s’effectue au stade d'œuf, de nombreux œufs d’un noir brillant pouvant souvent être observés sur les rameaux de l’année précédente. Lors du débourrement, les mères des colonies éclosent après s’être développées durant 2 semaines environ. Ce sont elles qui donneront ensuite directement naissance aux jeunes pucerons. De cette manière, plusieurs générations de pucerons peuvent ainsi se succéder. Aucune migration n’a lieu vers des hôtes d’été.

Impact économique
Le puceron vert du pommier est le puceron le plus fréquent sur le pommier. Il privilégie les jeunes arbres à croissance vigoureuse et bien fertilisés. Il peut par ailleurs s’attaquer aux poiriers, aux cognassiers et à d’autres rosacées.

Symptômes
Les feuilles se boursouflent et jaunissent intensément. Les feuilles meurent prématurément. La croissance des rameaux peut également être perturbée.

Nuisible
Le puceron vert du pêcher mesure 2,5 mm de long environ. La couleur du corps et des pattes peut varier du verdâtre au rougeâtre en passant par le jaune-vert. L’extrémité des cornicules est foncée. Il sévit sur les pêchers et les pruneaux entre le moment du débourrement et le mois de juin. En été, il migre vers diverses plantes-hôtes telles que les betteraves sucrières et les pommes de terre.

Importance
Un traitement n’est nécessaire qu’en cas d’infestation manifeste mais le cas échéant, il devra être mis en place avant que les feuilles ne se boursouflent davantage.

Symptômes
D'importantes déformations des feuilles et des rameaux peuvent être observées. Les pucerons sécrètent du miellat. Des troubles de croissance sont également possibles.

Nuisible
Le petit puceron vert du prunier est doté d’un corps rond brillant de couleur vert jaunâtre et mesure 2 mm de long environ. Les cornicules sont claires. Il sévit sur les pruneaux entre le moment du débourrement et le mois de mai/juin, puis migre ensuite sur le trèfle, les asters, etc.

Importance
Le ravageur est largement répandu. La présence de miellat favorise l’apparition de fumagine. Le petit puceron vert du prunier est par ailleurs redouté en tant que vecteur du virus de la sharka.

Sur les pommes de terre et de nombreux autres types de plantes, le puceron du pêcher (pêche et merisier à grappe), le puceron du nerprun (nerprun) et le puceron de la bourdaine (bourdaine) ont d'autres hôtes

Classification
Pucerons, de type suceur ; vecteurs du virus

Parties de plante attaquées
Feuille

Symptômes
Les pucerons, souvent localisés sur la partie inférieure de la feuille, sont souvent plus évidents à observer que les dégâts des suceurs eux-mêmes. Ils excrètent dans un premier temps le miellat sur lequel les champignons noirs peuvent se développer. En cas d'atteinte importante de pucerons, les feuilles se recroquevillent et se décolorent. En cas de transmission de virus (voir ci-dessous), les symptômes de la maladie associée viennent s'ajouter.

Parasite
Les pucerons adultes (insectes complets) mesurent environ 1 à 4 mm de long selon le type, ils sont de couleur verte, jaune, rougeâtre, brune ou brun-noire. Ils se présentent sous des formes ailées ou non. Les larves ressemblent aux insectes complets.

Remarques
Outre les dégâts causés par leur état de suceur, les pucerons propagent également des virus (enroulement, virus A, M et Y).

Symptômes
Les cotylédons ne se développent pas, restent petits et présentent des boursouflures. En cas de forte infestation, des nécroses peuvent également être observées au niveau des jeunes feuilles. Les fleurs sont elles aussi attaquées. Les plantes s’atrophient ou meurent. Les pucerons vivent entre les poils foliaires.

Nuisible
De coloration blanchâtre à brune, le puceron mesure 2 mm environ et attaque la plante au niveau des cotylédons, des gaines foliaires et des bases du pétiole. Selon les conditions climatiques, entre 4 et 8 générations peuvent se succéder chaque année. Notamment lorsque le développement des feuilles est lent, le taux d’accroissement des populations est particulièrement élevé. Le pic de pullulation a lieu durant les mois de juillet et d’août. Les risques d'infestation sont favorisés par une forte humidité de l’air ainsi que par des températures élevées la propagation s’effectue par le biais des jeunes plantes contaminées. Au sein des plantations, les pucerons peuvent se déplacer vers les rejetons et les plantes alentours ou être disséminés lors de mesures de protection phytosanitaire.

Importance
Il est essentiel de veiller à n’utiliser que de jeunes plantes exemptes de pucerons. Les problèmes sont plus rares dans le cas de cultures annuelles.