Symptômes
Sur les racines et les tiges, le rhizoctone brun entraîne des nécroses qui conduisent à des pertes à la levée, un affaiblissement de la plante et des désordres de tubérisation.
En fin de végétation, des sclérotes, forme de conservation du champignon, peuvent apparaître sur les tubercules.
Sur les tubercules, l’épiderme se couvre de taches brunes tandis que la chair est infiltrée de zones marbrées de couleur rouille donnant un aspect de pourriture.
Nuisibilité
Cette maladie peut causer de graves dégâts : manques à la levée, retard de tubérisation, affaiblissement de la plante, refus à la vente et à l’exportation. Les attaques de Rhizoctonia solani impactent aussi directement le rendement, avec des pertes pouvant aller jusqu’à 20 à 25 %. De plus, les attaques sur les tubercules les rendent impropres à la commercialisation et peuvent empêcher la certification des plants de pommes de terre.
Cycle
Le champignon se conserve dans le sol puis contamine les jeunes tubercules, donnant des plantes malades. Il attaque le tubercule durant toute la saison, dans une large palette de conditions : températures comprises entre 5°C et 25°C, sols compactés ou asphyxiés.
Rhozoctonia solani, très polyphage, se développe également sur tomate, haricot, luzerne et même sur certains adventices comme les chénopodes ou les amarantes.