Symptômes
Les inflorescences ne se développent pas, se flétrissent et meurent. Desséchés, les faisceaux de fleurs demeurent souvent suspendus aux branches des arbres jusqu’en hiver. Depuis les fleurs, l’infection gagne ensuite les rameaux courts. Ceux-ci se dessèchent, l’écorce se fend et les feuilles ne peuvent pas se développer complètement. Sur les rameaux longs, il est possible d’observer une décoloration de l’écorce sous forme de bandes noirâtres.

Agent pathogène
Durant les mois d'hiver, l’agent pathogène Pseudomonas syringae hiverne dans les parties ligneuses contaminées et dans les bourgeons infestés. La contamination des matières végétales nouvellement formées s’effectue ensuite essentiellement au début de la période de végétation. Les bactéries sont également présentes à la surface des plantes saines. Souvent, la maladie ne se déclare que lorsque les températures tombent aux alentours de zéro après un temps pluvieux pendant la période de bourgeonnement ou de floraison. Pour cette raison, les plantations menacées par les gelées tardives s’avèrent particulièrement vulnérables.

Importance
Le chancre bactérien peut occasionner d'importants dégâts aux poiriers et aux pommiers. Parmi les variétés particulièrement vulnérables, il convient de citer l’Alexander Lucas et la Beurré Bosc pour les poires et la Cox Orange pour les pommes.

Symptômes
Les cotylédons se flétrissent et les feuilles prennent une coloration bleu-vert. Les plantes périssent généralement en l’espace de quelques jours. Coupés verticalement, les rhizomes présentent une zone de couleur brun-rouge.

Agent pathogène
L’agent pathogène pénètre à l’intérieur du fraisier par le biais de plaies fraîches, essentiellement les coupes de stolons ou, parfois également, les fissures de croissance. Les températures élevées et les sols gorgés d’eau favorisent les risques d’infection. Le rhizome des plantes contaminées est détruit. A l’intérieur du rhizome, la présence de zones pourries de coloration brune à rouge-brun, souvent clairement délimitées, constitue une caractéristique marquante de la maladie. D’abord d’apparence saine, les racines meurent quant à elles dans un second temps.

Importance
Le pourrissement des rhizomes peut générer d’importantes pertes au niveau des plants. Les variétés «Elsanta» et «Karina» ainsi que les plants frigo sont particulièrement vulnérables. En cas de forte infestation, les plantes périssent dès l’année de leur plantation. En cas d’infestation moins importante, la maladie peut être stoppée par des températures plus basses. Généralement, les plantes périssent toutefois au printemps suivant.

Symptômes
Pourrissement et brunissement des fruits verts et immatures. Dans un premier temps, ils prennent l’aspect du cuir avant de durcir ensuite. Peu avant la maturation, apparition de taches aqueuses de couleur blanc laiteux qui gagnent rapidement la totalité du fruit. Même les fruits d'apparence saine présentent un goût amer.

Agent pathogène
L’infection débute au niveau du sol et s’observe surtout lorsque la phase de maturation des fruits a été précédée par une longue période de pluie. En cas de précipitations prolongées couplées à de fortes températures, les fruits proches du sol peuvent être infectés.

Importance
La contamination des fruits peut générer d’importantes pertes de rendement.

Symptômes
Les plantes contaminées sont reconnaissables à leur port ramassé et à la coloration fréquente des jeunes feuilles dans une teinte bleu-vert. Vues de l’extérieur, leurs racines principales ont une apparence saine mais elles sont pratiquement dénuées de racines latérales (aspect dit en « queue de rat »). Les racines principales commencent à pourrir depuis la pointe. Le cylindre central des racines présente une coloration rouge.

Agent pathogène
Les infections ne se développent que par temps frais (printemps et automne). La dissémination s’effectue notamment par le biais de jeunes plantes malades, mais également par les outils de travail des sols. Le développement du champignon est étroitement lié à une humidité élevée du sol ainsi qu’à des températures relativement basses (entre 5 et 15 °C). Grâce à ses spores durables, le champignon pathogène est capable de persister jusqu’à 15 ans à l’intérieur du sol.

Importance
La maladie peut constituer une menace pour les plantations notamment en cas de sols humides et compacts.