La pyrale dévore avant tout les feuilles de la vigne. Toutefois, elle détruit aussi souvent les inflorescences et les jeunes raisins. De plus, elle nuit à la croissance des sarments et à la maturité du bois.
Symptômes
Au printemps, on peut voir que les larves ont réalisé de petites perforations sur les bourgeons en phase de gonflement. Après le débourrement, les feuilles présentent des rognures et des trous irréguliers. Par la suite, la partie apicale des sarments et les feuilles sont agglomérées ensemble, se dessèchent lentement, puis prennent une couleur rouge rouille. Le cocon formé avec les feuilles renferme une chenille gris vert, couverte de soie et dotée d’une tête et d’un prothorax sombres. Lorsqu’on la dérange, la chenille fait un brusque mouvement de recul.
Nuisible
La pyrale hiverne sous forme de jeune chenille, sous l’écorce du vieux bois. Au printemps, les larves quittent leur cachette peu de temps avant, pendant et après le débourrement et se mettent à manger. La nymphose a lieu après quatre mues sur une période de 45 à 50 jours. Les papillons de 1 à 1,5 cm apparaissent après 12 à 18 jours de développement en cocon. La principale période de vol de la pyrale est le mois de juillet. Chaque papillon pond 40 à 50 œufs sur la face supérieure des feuilles. L’éclosion a lieu deux à trois semaines plus tard. Les petites chenilles se répartissent immédiatement sur la plante et gagnent un abri pour passer l’hiver sans même s’alimenter, en privilégiant le bois de trois ans.