Une attaque d’araignées rouges au début du débourrement perturbe le développement des feuilles et des rameaux. Les dégâts sont plus importants lorsque le débourrement est lent. La chute prématurée des feuilles nuit ensuite à la maturité des raisins et du bois.

Symptômes
En hiver, de petits œufs d’hiver rouges en forme d’oignons sont visibles autour des yeux du bois de l’année précédente. Les premières feuilles restent de petite taille, ont une couleur vert pâle avec un bord foncé et présentent un aspect poilu feutré. Pendant l’été, les feuilles plus anciennes prennent une couleur brun bronze caractéristique.

Nuisible
Les acariens, détectables à l’œil nu, et leurs larves s’installent généralement sur la face inférieure des feuilles. Ils perforent le tissu et se nourrissent du contenu des cellules. Les journées chaudes où l’air est très humide offrent des conditions de multiplication extrêmement favorables. Le développement d’une génération dure alors à peine 14 jours. Les différents stades de développement sont observés simultanément au cours de la période végétative. Jusqu’à six générations peuvent être produites dans l’année, ce qui peut conduire à une multiplication en masse dangereuse. Une attaque tardive sévère implique une ponte d’œufs d’hiver tout aussi importante.

Symptômes
Le feuillage des arbres fruitiers perd sa fraîche couleur verte et commence à ternir (en prenant une teinte de bronze). Selon les conditions climatiques, ce symptôme peut apparaître dès le début de l’été. Sur la face inférieure des feuilles, il est possible d’observer des larves de couleur rouge jaunâtre ou rouge dans des réseaux de fils soyeux. Elles peuvent être soit immobiles, soit se déplacer très rapidement. Plus tard, des individus adultes et des œufs d’été de même coloration sont également visibles. Les araignées rouges des arbres fruitiers sucent les feuilles, ce qui entraîne la chute prématurée de ces dernières; quant aux fruits, ils sont stoppés dans leur maturation. La floraison de l’année suivante est inhibée. Les araignées rouges des arbres fruitiers peuvent s’attaquer aux pommes, aux prunes, aux quetsches, etc.

Nuisible
Les œufs d’hiver sont d’un rouge brillant et mesurent 0,1 mm environ. Ils peuvent être observés en masse sur les coursonnes et sur la face inférieure des branches, et notamment au niveau des zones de transition entre l’ancien et le nouveau bois. Les jeunes éclosent au printemps, au moment ou autour de la période de floraison. Ils sont pourvus de 6 pattes et, à l’issue de plusieurs mues alternant avec des phases de repos, ils se transforment en adultes à 8 pattes. Ils colonisent de préférence les feuilles et les recouvrent d’un fin cocon. C’est là également que seront pondus les œufs d’été, de couleur jaune à rouge. Une multitude d’exuvies blanches sont visibles entre les fils soyeux. Par leur activité de succion, les araignées rouges des arbres fruitiers détruisent les tissus foliaires. Au cours de la période de végétation suivront jusqu’à 6 générations qui, très souvent, se chevaucheront l’une l’autre. Des œufs et des individus de tous les stades d’âge peuvent dès lors être observés simultanément.

Importance
L’incidence des araignées rouges des arbres fruitiers a augmenté ces dernières années. Compte tenu de leurs prodigieuses capacité et rapidité de reproduction, il est essentiel d’assurer une observation continue et, le cas échéant, de mettre en œuvre des traitements draconiens.

Symptômes
Le feuillage des arbres fruitiers perd sa fraîche couleur verte et commence à ternir (en prenant une teinte de bronze). Selon les conditions climatiques, ce symptôme peut apparaître dès le début de l’été. Sur la face inférieure des feuilles, il est possible d’observer des larves de couleur rouge jaunâtre ou rouge dans des réseaux de fils soyeux. Elles peuvent être soit immobiles, soit se déplacer très rapidement. Plus tard, des individus adultes et des œufs d’été de même coloration sont également visibles. Les araignées rouges des arbres fruitiers sucent les feuilles, ce qui entraîne la chute prématurée de ces dernières; quant aux fruits, ils sont stoppés dans leur maturation. La floraison de l’année suivante est inhibée. Les araignées rouges des arbres fruitiers peuvent s’attaquer aux pommes, aux prunes, aux quetsches, etc.

Nuisible
Outre l’araignée rouge des arbres fruitiers, les tétranyques tisserands sont eux aussi de redoutables ravageurs pour les vergers. De couleur rouge, ils sortent de leurs quartiers d’hiver et sont actifs très tôt au printemps. 6 à 7 générations peuvent se succéder chaque année. L’hivernage s’effectue sur l’arbre au stade adulte.

Importance
L’incidence des acariens rouges a augmenté ces dernières années. Compte tenu de leurs prodigieuses capacité et rapidité de reproduction, il est essentiel d’assurer une observation continue et, le cas échéant, de mettre en œuvre des traitements draconiens.

L’araignée jaune se multiple d’abord dans les mauvaises herbes avant de gagner les ceps au cours de l’été. Une forte attaque peut provoquer des pertes foliaires si importantes que la partie apicale des rameaux finit par être totalement dépourvue de feuilles. Il en résulte des pertes de rendement et une réduction du poids du moût.

Symptômes
L’infestation est d’abord visible à l’extrémité des rameaux. Les dégâts constatés sur les feuilles sont semblables à ceux dus à l’araignée rouge. Les feuilles jeunes jaunissent, flétrissent, sèchent, puis tombent. On constate en outre une déchirure des feuilles particulièrement caractéristique à proximité du pétiole.

Nuisible
L’araignée jaune passe l’hiver sous la forme d’un acarien adulte, sous l’écorce du vieux bois ou sur des restes de végétaux morts au sol. Son développement est favorisé par un temps chaud et sec pendant l’hiver. L’araignée jaune produit six à huit générations par an, dont les deux à trois dernières sont souvent retrouvées dans les ceps.

Une forte attaque d’acariens entraîne une croissance chétive et un nanisme, avec des pousses rabougries rappelant les symptômes de court-noué; la floraison et la fructification sont ensuite plus faibles, voire nulles.

Symptômes
La feuillaison des ceps au printemps est irrégulière et chétive. Les feuilles sur les rameaux dont la croissance a été bloquée restent duveteuses et petites et sont enroulées vers l’intérieur, ce qui leur donne une forme rappelant celle d’une cuillère. En raison de l’apparition de nombreux gourmands, les ceps deviennent buissonnants et prennent la forme d’un balai. Les feuilles moins touchées sont gaufrées et se déchirent en se développant. Les feuilles exposées à la lumière révèlent des points de piqûre clairs en forme d’étoiles.

Nuisible
Ces minuscules acariens de couleur ivoire passent l’hiver sous les écailles des bourgeons et à proximité du tronc, dans les fentes de l’écorce. Au printemps, ils pénètrent à l’intérieur des bourgeons, d’où ils perturbent le développement des organes des ceps de par leur activité de succion. S’installant sur la face inférieure des feuilles, les acariens se déplacent en permanence vers la cime du cep pour atteindre les feuilles les plus jeunes.

Symptômes
Les feuilles infestées sont légèrement enroulées vers le bas. En cas de forte infestation (> 300 acariens ériophyides / feuille), la face inférieure des feuilles présente une coloration bronze à brun rouille alors que la face supérieure prend un aspect patiné plus au moins brillant. Les feuilles peuvent tomber prématurément. En cas d'infestation des fruits, ces derniers peuvent virer au jaune/rouge-brun au niveau du calice.

Nuisible
Les ériophyides libres mesurent 0,2 mm de long et ont une forme fuselée. Lorsque les conditions sont favorables, ils se multiplient très rapidement et peuvent produire plusieurs générations par an.

Importance
Lors d'infestations précoces sur les pommiers et les poiriers, des taches de rouille peuvent se former. Dans le cas de variétés vulnérables telles que l’Elstar ou la Jonagold, une forte infestation estivale peut nuire à la coloration des fruits et entraîner une réduction de leur teneur en sucre.

Symptômes
Les pontes provoquent des symptômes d’atrophie au niveau des jeunes feuilles et de l’extrémité des rameaux. En cas d’attaque massive, non seulement la croissance des rameaux est stoppée, mais les feuilles se dessèchent et peuvent se détacher de l’arbre. Accessoirement, quelques écoulements de miellat excrété par les larves peuvent également être observés.

Nuisible
Le gros psylle du poirier est présent entre avril et juin. Il hiverne au stade adulte à l’intérieur de l’écorce. Au printemps, les œufs jaunâtres sont pondus sur la face inférieure des feuilles, le long de la nervure centrale, ainsi qu’à l’extrémité des rameaux. Dès que les œufs présentent une coloration jaune intense, les larves sont prêtes à éclore (moment optimal pour l'utilisation d’Envidor). Les larves sont plates, jaunâtres et leurs yeux sont rouges. À l’issue de la nymphose, des psylles ailés vont de nouveau pouvoir se développer. D’abord de couleur verte, ils prennent ensuite une coloration brun-rouge à brun-noir. Le psylle du poirier ne produit qu'une seule génération par an. Après la période de floraison, il quitte son hôte et débute sa migration.

Importance
Le psylle du poirier est largement répandu. Les dégâts occasionnés sont plutôt bénins, mais ils peuvent être amplifiés par un développement accru de fumagine consécutif à une production de miellat.

Symptômes
Les cotylédons ne se développent pas, restent petits et présentent des boursouflures. En cas de forte infestation, des nécroses peuvent également être observées au niveau des jeunes feuilles. Les fleurs sont elles aussi attaquées. Les plantes s’atrophient ou meurent. Les pucerons vivent entre les poils foliaires.

Nuisible
De coloration blanchâtre à brune, le puceron mesure 2 mm environ et attaque la plante au niveau des cotylédons, des gaines foliaires et des bases du pétiole. Selon les conditions climatiques, entre 4 et 8 générations peuvent se succéder chaque année. Notamment lorsque le développement des feuilles est lent, le taux d’accroissement des populations est particulièrement élevé. Le pic de pullulation a lieu durant les mois de juillet et d’août. Les risques d'infestation sont favorisés par une forte humidité de l’air ainsi que par des températures élevées la propagation s’effectue par le biais des jeunes plantes contaminées. Au sein des plantations, les pucerons peuvent se déplacer vers les rejetons et les plantes alentours ou être disséminés lors de mesures de protection phytosanitaire.

Importance
Il est essentiel de veiller à n’utiliser que de jeunes plantes exemptes de pucerons. Les problèmes sont plus rares dans le cas de cultures annuelles.