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Boom des huiles, qui manquent dans les rouages mondiaux

(agir/ATS) - Les produits étiquetés comme toxiques pour les humains, les insectes ou les organismes aquatiques doivent être réservés à un usage professionnel. La commission de l'économie du Conseil des Etas soutient du bout des lèvres une motion de Maya Graf (Vert-e-s/BL) sur la question.

En Suisse, environ 10% des pesticides vendus sont appliqués par des jardiniers amateurs, soit quelque 200 tonnes de substances actives, dont certaines sont très toxiques. Contrairement aux utilisateurs professionnels, les amateurs ne suivent pas de formation durant laquelle ils devraient acquérir les connaissances nécessaires et passer un examen, indique Maya Graf.

Les prescriptions en matière de vente de produits phytosanitaires sont de plus en plus strictes depuis quelques années. Mais certaines modifications d'ordonnance que la Confédération prévoit ne sont pas encore en vigueur, reconnaît la commission. Elle a donc décidé, par 5 voix contre 4 et 3 abstentions, de soutenir la motion de Maya Graf, écrivent mardi les services du Parlement.

Dans la foulée, elle a par contre rejeté par 6 voix contre 5 et 1 abstention un postulat de Céline Vara (Vert-e-s/NE) sur cette question. Selon le texte, le Conseil fédéral devrait préparer un rapport sur les mesures à prendre pour préserver la santé des enfants face aux pesticides de synthèse. Les risques pour les humains sont déjà étudiés en détail lors de l'autorisation de mise sur le marché des produits concernés, selon la commission. 

Auteur : Agence Télégraphique Suisse (ATS)